Ressources pour le secourisme en France

Arrêt cardiaque chez l’adulte en sauveteur isolé

En l’absence de tiers

  • alerter les secours :
    • de préférence avec son téléphone portable. Le mettre sur le mode mains libres et débuter immédiatement la RCP en attendant que les services de secours répondent1 ;
    • en l’absence de téléphone ou de réseau, quitter la victime pour aller alerter puis revenez auprès de la victime ;
  • pratiquer une RCP en répétant des cycles de trente compressions thoraciques suivies de deux insufflations ;

Si un DAE est à proximité immédiate (dans le champ visuel, il ne faut pas perdre de temps à démarrer la RCP), le mettre en œuvre le plus tôt possible, suivre ses indications vocales en interrompant le massage cardiaque le moins possible.

Un tiers est présent

  • faire alerter les secours et réclamer un DAE ;
  • pratiquer une RCP en répétant des cycles de trente compressions thoraciques suivies de deux insufflations ;
  • faire mettre en œuvre ou mettre en œuvre le DAE le plus tôt possible en interrompant au minimum les manœuvres de RCP et suivre ses indications ;
  • relayer le sauveteur qui réalise les compressions thoraciques toutes les 2 minutes en interrompant le moins possible les compressions thoraciques. En cas d’utilisation d’un DAE, le relais sera réalisé pendant l’analyse. Si le tiers n’est pas formé, il est guidé par le secouriste.

Dans tous les cas

  • poursuivre la RCP entreprise jusqu’au relais par les services de secours.

Si la victime commence à se réveiller (bouge, ouvre les yeux et respire normalement) :

  • cesser les compressions thoraciques et la ventilation ;
  • réaliser une évaluation des fonctions vitales et assurer une surveillance constante des paramètres de la conscience et de la ventilation tout en gardant la victime sur le dos ;
  • se tenir prêt à reprendre les manœuvres de RCP en raison du risque majeur de récidive de l’arrêt cardiaque.

Si les insufflations ne peuvent pas être effectuées (répulsion du sauveteur, vomissements…) ou si elles semblent inefficaces, le sauveteur doit immédiatement reprendre les compressions thoraciques.

Note 1

À l’époque des téléphones portables, la transmission de l’alerte ne pose plus guère de problème. Dans le cas contraire, un sauveteur seul face à une personne en arrêt cardiaque est en grande difficulté. Il doit appeler très tôt pour donner un maximum de chance de survie à la victime. Il peut poursuivre la manœuvre de réanimation en utilisant la fonction main libre de son téléphone portable.